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Double six, ils recommencent
Même frénésie, toujours la même cadence
Moi, sur la case départ, immobile, pétrifiée
Je passe mon tour. Sans arret.Leurs différentes cartes dans les mains
Ils savent les lire et s'en servir.
La mienne, elle ne me sert a rien
je ne la vois pas, la comprend pas.Rue de la paix ou carte malchance
Eux ils avancent ...
Qu'on m'explique comment jouer
Moi aussi je veux progresser.Enoncez moi encore les règles
Qui m'ouvriront les yeux,
Fini le temps des rêves
Je veux entrer dans le jeu :Juste apprendre a vivre
En étant heureux.
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Doux matin de novembre
Ou le soleil tire-au-flanc
Etire péniblement ses rayons
Me sortant d'un rêve d'or et d'ambre,
Celui où nous dansions
Pas à pas sur les toits brûlants. Ce matin de novembre
J'ai l'esprit dans la brume
Mais mon coeur est à toi
Car il ne bat que comme ça
Alors on ira sur les chemins de fortune
Traverser les vallées de bonheur et de blé Ce poème de novembre
Je l'ai écris pour toi
Une promesse de vie
Pour que tu n'oublies pas
Que notre passion est un fruit
Que nous cultiverons ensemble
Tous les jours tous les ans de janvier a décembre
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De la main du bourreau, cette pluie de pierres lancées
Ou encore décélées dans ces regards qu'on devine
"Bon a rien", "tout a jeter" ces mots s'enracinent
Résonnent et s'emparent de mon corps tout entier.
Sur les draps de ma vie, un amour maculé
Transi par la haine de ces phrases assassines. Dehors, la musique du silence s'est arrétée
Et le soleil devenu blême n'y semble pas indifférent
Le cri d'une mouette, une femme devenue veuve.
Les têtes se baissent sur les pavés mouillés.
Je rejoinds la maison, celle du bonheur brulant
C'est sûr, la terre, sans moi, elle tournerait.
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Rirez vous encore quand on vous aura rendu
Balancées au visage toutes vos âmes perdues ?
Comédiens de vos vie habitués a ce trou béant
Que vous essayer de remplir ... Rageusement.Sourires figés, imprimés sur vos faces reluisantes
Ravaler ce venin pour encore mieux le cracher
Diffuser toute la haine d'une existence branlante
Dans les vaisseaux de vos très chers subordonnésBoîte a chagrin souvent ouverte, sans en avoir l'air.
Oui mais, … Mais entre l'air et la chanson
De vos yeux coulent ces perles et pleuvent ces glaçons
Givrant vos cœur en silence car tout n'est que paraîtreVous perdez trop de temps dans ces costard trop grand
Empruntant des chemins qui ne mèneront a rien
Marionnettes piégées de vos fils
Devenus bêtes et contrains a l'exil
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Le silence, une absence de son
Ou la voix tûe a l'unisson
Ce que le coeur voulait en direUn aveu , une musique ?
Tous préferent le fuirMais, et si le silence
Du bonheur était la quintessence ?
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