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Par K-roline Noiram le 23 Mars 2014 à 16:53
Entends tu la complainte d'un homme qui met les voiles ?
Fuyant a toutes jambes cet escroc d'idéal
Reconnais tu le chant de l'oiseau apeuré ?
Celui que je fredonne une fois la nuit tombée.
Ne détournes pas les yeux mais regardes moi
Mes murs repeins de gris ont étouffé ma voix.
J'ai écorché mon nom et j'ai maudit la vie
Retenu mes espoirs et mes rêves en sursis.
Embarquée tant de fois, j'ai plongé dans l'hiver
Nature morte, silencieuse, aller simple pour l'enfer.
Tourbillon infernal d'un avenir aspiré,
Flottant au gré des vents, des lunes et leurs marées.
Pourtant je suis encore là, un peu grâce a toi,
Sans fondre dans l'océan j'ai relevé les bras.
Mes cicatrices sont belles c'est toi qui me l'a dit
L'encre de mes pages, le récit de ma vie.
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