SE QUITTER

Ah qu'il est dur de se quitter
Je ne parle pas des amoureux
Débordants de sentiments
Et aux regards trop langoureux
Agitant leur mouchoirs blanc
Apres s'y être mouché
Eux regagnerons leur maison
Toujours en trainant des pieds

Tandis ce que toi tu restera
Assis et sans bouger
A regarder filer les trains
Jusqu'a demain matin
A cette table t'avais tout misé
Mais tu te retrouve là
Quelques bouts de carton
Et un vieux malinois

Ah qu'il est dur de se quitter
Quand il s'agit ..
d' sa propre vie

RE NAISSANCE

Ce soir-là j’ai entendu
Un cri un peu trop aigu
acide citrique, mélancolique
Qui a percé la nuit
J’en deviendrais amnésique
Sans sombrer dans la folie
Mais,
Ouvrons nos yeux jetons nos rêves
Pour ce monde la y’a pas de trêve
Dans le flot d’ cette immense cité
Je n’ai jamais rien pu garder
Ignoré mon ignorance oublié mon insouciance
Me vendre pour pouvoir acheter
Je ne l’avais pas mérité

Si la naissance se joue aux jeux
Les astres ont dû être vicieux
Une vie remise au hasard
Sans une seule lueur d’espoir
Et pourtant,
Je ne crois pas qu’il soit trop tard
Hasard finit par un D
D comme Dieu D comme don
Alors sors moi de cette prison
..
Je veux enfin voir le jour
Et connaitre ce qu’est l’amour
A bas les masques regardes moi
Je suis comme ça 

NE TOMBE PAS

 Debout et solitaire
 Le regard fixe sur l'horizon
 Qu'attends tu donc de la mer
 Qu'elle devienne ton poison?
 
 Trop s'y sont perdus
 A vouloir dompter ses flots
 Car jamais elle ne ramène
 Les hommes en un morceau
 
 Ce sentiment étrange
 Chaque fois que la mer gronde
 L'impression d'être un ange
 Sans pourtant quitter ce monde
 
 Ne sois pas attiré
 Et reviens vers la terre
 Toute cette immensité
 N'est en fait qu'une chimère
 
 Semblable a la femme fatale
 Elle les emporte dans ses marées
 Bloqués dans ses entrailles
 A jamais prisonniers ...

J'échange ma caravane
Contre un car ou un van
Je m'explique simplement
C'est a cause du déménagement
Les trois syllabes ne rentrent plus
Dans ce garage trop exigu
Une seule me suffirait
Pour continuer de voyager
Vous l'avez donc compris
Je dois faire plus concis
Merci de me contacter
A l'adresse indiquée
Et pour tous renseignements
Patienter un instant

A l'aube du printemps endormi
Envolé l'espoir d'un bonheur absolu
Mais moi j'le cherche et le réclame
Alors nue et sans armes
Je dessinerais vois-tu
L'ébauche de ma vie
Je creuserais la terre
Ferais germer ce cri
Celui d'une nouvelle ère
Ou je saurais qui je suis
Aux quatre saisons d'un matin
Je prendrais mon coeur et le tien
Pour marcher durant cent jours
Et enfin, faire triompher l'amour